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27 novembre 2008

ELECTIONS USA 2008

Barack OBAMA à la Maison Blanche. Et après ?

Par Mamadou BAH Baadikko

Dès que la victoire de Barack OBAMA à la course à

la Maison Blanche

est apparue très probable, une véritableBarack_obama « Obamania » s’est emparée des masses africaines et même d’autres, aux quatre coins du monde. On a vu fleurir partout des affiches, des tee-shirts et autres gadgets, à l’effigie du candidat démocrate à la présidence de l’Etat le plus puissant du monde. La fièvre a pris à certains endroits, des allures messianiques, tournant parfois au délire. A la victoire de celui sur lequel le cow-boy le plus audacieux n’aurait pas parié un seul dollar il y a à peine six mois, tous les analystes sont unanimes à considérer qu’il s’agissait d’un événement historique, de portée mondiale.

A ce titre, nous sommes bien évidemment interpellés, pour comprendre le sens de cette victoire et formuler nos souhaits pour l’avenir.

Une victoire aussi inattendue qu’exemplaire 

Inattendue, cette victoire l’a été. Exemplaire, la campagne méthodique, intelligente et déterminée menée par Barack OBAMA et son équipe, a fait tomber un à un tous les obstacles à son élection.

En premier lieu, il fallait d’abord oser. Comment pouvait-on imaginer que dans un pays bâti depuis le XVIème siècle sur l’esclavage des Noirs et l’extermination des Indiens, un jeune homme qui se réclame haut et fort de son appartenance à la race noire (minoritaire dans le pays) et qui est le fils d’un immigrant kenyan, l’ayant abandonné à sa mère blanche assez pauvre, peut-il se porter candidat à la magistrature suprême ? Mais de ce côté, il faut dire qu’il n’en était pas à son coup d’essai : en 2004, celui qui n’était alors qu’un brillant professeur de droit, avait réussi à se faire élire au Sénat à Washington, devenant ainsi l’un des trois seuls nègres à entrer dans ce temple du pouvoir des Etats-Unis d’Amérique.

En second lieu, il fallait maîtriser les arcanes de la politique américaine, bâtir et délivrer un message multipolaire, percutant et solidement argumenté. Soutenu par une équipe compétente et engagée, il a réussi à faire des propositions de renouveau dans lesquelles se sont retrouvés de jour en jour, des dizaines de millions d’Américains de tous horizons et de toutes les communautés. Mieux, par son courage, son honnêteté intellectuelle, son sens de l’équilibre et sa maîtrise de soi, il a réussi à convaincre l’establishment de son sérieux et de sa crédibilité. Des journaux prestigieux lui ont accordé leur soutien. A une Amérique désemparée, doutant d’elle-même, détestée de toutes parts, frappée par une crise économique, financière et sociale sans précédent depuis 1929, engluée dans des guerres ruineuses et sans issue en Irak en Afghanistan, en attendant sans doute le Pakistan, il a su offrir de meilleures perspectives.

En troisième lieu, il a su faire rêver et mobiliser la jeunesse en faveur de son grand projet unitaire et novateur. Grâce à cette levée en masse de la jeunesse américaine réconciliée avec la politique, la consultation du 4 novembre 2008 s’est traduite par le taux d’abstention le plus bas depuis 1908! N’ayant pas de fortune personnelle à dépenser pour une campagne électorale extrêmement coûteuse, il a su capter les contributions financières volontaires de millions et de millions d’Américains, dont  certains n’avaient à lui donner qu’un dollar.   

En quatrième lieu, et c’est peut-être le plus remarquable, le candidat OBAMA a su tout au long de cette campagne harassante, déjouer un à un tous les pièges qui lui étaient tendus. Il a su faire face avec sang-froid et dignité à toutes les attaques, même les plus perfides et les plus haineuses. Jusqu’au bout, il a tenu bon, au grand dam de ses adversaires qui désespéraient de le voir commettre enfin, la faute qui l’aurait enterré. Il a été accusé de tout et de n’importe quoi. Que n’a t-on pas vu ou entendu à son propos ? Un pasteur noir aux idées excentriques qui a été son ami de jeunesse a été « ressorti » pour lui coller une étiquette d’extrémiste. Mettant en exergue son prénom swahili de Barack Hussein, on l’a fait passer pour un  « musulman », synonyme en ces lieux de « terroriste », alors que tout le monde sait qu’il est un chrétien pratiquant. Ses contacts avec un activiste contre la guerre du Vietnam des années soixante, ont été mis en exergue pour le traiter « d’anti-américain ». On a inventé des histoires de fraudes aux inscriptions sur les listes électorales auxquelles on a voulu l’associer. De guerre lasse, on a même cherché en vain dans ses fréquentations, une petite amie pour l’accuser de légèreté des mœurs. Rien n’y a fait. De façon extraordinaire et inexplicable, chaque attaque contre lui, le grandissait un peu plus dans l’opinion, contraignant le camp républicain à changer continuellement de stratégie. Tous les analystes ont reconnu n’avoir jamais vu un candidat mener une campagne aussi soignée, aussi efficace et sans commettre la moindre faute fatale. Son adversaire démocrate à l’investiture, Hillary Clinton, sentant sa défaite prochaine, n’avait  pas hésité à dire ouvertement, qu’il ne sert à rien de le choisir comme candidat du parti, car il tombera avant le scrutin sous les balles d’un extrémiste blanc! En face, dans le camp républicain, la campagne n’a été qu’une suite de flops et de fiascos. Au cours des débats contradictoires entre les deux candidats, le vieux républicain, à court d’arguments, n’a jamais fait le poids face à lui. La colistière de John MacCain, Sarah Palin, présentée comme « une jeune femme du peuple », pressentie pour être l’héroïne de l’Amérique bien pensante, a multiplié les bourdes et les couacs. A chacune de ses sorties, elle étalait un peu plus son ignorance et faisait perdre un peu plus de points à son ticket. Le désastre final pour elle et son candidat a été la révélation de ses achats frénétiques d’habits pour plus de 150 000 dollars! Drôle de femme du peuple…De sauveuse, elle a plutôt fait le désespoir et la honte du camp républicain.

Mais l’initiative la plus ridicule du candidat républicain a été sans doute celle de « Joe le plombier ». Pour attaquer le programme économique de Barack OBAMA, l’équipe MacCain a mis en scène un « bon américain moyen, brave type, aimant son pays, mais qui devrait sans doute être victime des reformes fiscales projetées par le candidat démocrate ». Le coup a fait long feu : ce sont les journalistes qui ont découvert que « Joe » n’était qu’un mythomane inconsistant. Il n’était pas agréé plombier comme il le prétendait. Et de toute façon, tous calculs faits, il devrait bénéficier d’une réduction d’impôts grâce à la reforme projetée!

Une victoire de la démocratie

Le choix massif du peuple américain est une illustration supplémentaire des vertus du système démocratique (lorsqu’il fonctionne à peu près correctement) et de sa supériorité sur d’autres formes d’organisation sociale. L’Administration républicaine de George W. Bush a été lourdement sanctionnée par la majorité du peuple américain, pour ses échecs cinglants dans tous les domaines. Le rejet a été si net que cette fois, on n’a même pas eu besoin de recompter des votes ou de passer par des procédures judiciaires pour départager les candidats. Barack OBAMA, sorti du rang, appartenant à une minorité longtemps opprimée et méprisée, un homme que rien à priori ne prédestinait à une telle charge, a gagné. A l’occasion de cette consultation, les Américains ont su transcender des oppositions raciales séculaires et des préjugés tenaces. Ils ont réussi à surmonter les divisions de toutes sortes, pour se rassembler derrière celui qui leur est apparu comme le plus capable de relever les défis auxquels doit faire face leur pays. Pour les peuples africains éprouvés par plusieurs siècles d’esclavage, de colonisation et d’indépendance factice, déchirés par des divisons à caractère identitaire, en quête d’un avenir meilleur, il apparaît clairement, que la démocratie, quelque soit le contenu qu’on lui donne, est encore le moins mauvais des systèmes politiques.

Racistes anti-nègres de tous les pays, unissez-vous !

Il n’est pas inutile d’analyser le comportement des uns et des autres au cours de la campagne électorale et après le scrutin. On remarque tout d’abord que Barack OBAMA avait été chaleureusement reçu en Allemagne par les dirigeants de ce pays et par 200 000 admirateurs et admiratrices enthousiastes. En France, il est accueilli en catimini. En Angleterre, accueil moyen. Au fur et à mesure que se précisait l’avance du candidat noir dans les sondages, les racistes de tous bords, pris de panique, avaient du mal à cacher leur dépit: vous vous rendez compte ? Qu’allons-nous devenir avec nos thèses racistes? La vénérable institution française qu’est Larousse, avait quant à elle, « voté » avant même la fin des élections primaires : dans le choix de la personnalité devant figurer dans le Larousse 2008, les honorables encyclopédistes avaient estimé, tous comptes faits, qu’Hillary Clinton, la première femme candidate à ce poste méritait plus d’y être présente que le premier candidat noir. Certains médias européens, français en particulier, exprimaient ouvertement leur désarroi devant la perspective d’une telle catastrophe annoncée. Ils rêvaient éveillés d’une défaite d’OBAMA à la dernière minute, en s’accrochant désespérément à un effet « Bradley », c’est à dire une contradiction entre les réponses données par les votants blancs aux sondeurs et leur vote effectif dans le secret des urnes. Dans ces attitudes, on reconnaît sans peine les complexes des colonisateurs européens dont beaucoup sont encore murés dans la certitude de la supériorité de leur race.

Les dirigeants chinois ont été quant à eux les seuls au monde à avoir ouvertement manifesté leur déception pour ne pas dire leur mécontentement, face aux choix massif et sans équivoque du peuple américain pour le candidat noir. La Chine qui a été un des premiers amis de la Guinée se retrouve exactement dans la position des puissances impérialistes occidentales au XIXème siècle. Au nom d’un slogan tout droit sorti du Far West, « business is business », ses dirigeants sont prêts à sacrifier les intérêts des peuples africains pour avoir des matières premières et des débouchés pour son industrie. L’Afrique qui a toujours été en retard d’une guerre devrait prêter attention à ce phénomène.

L’explication culturelle de la victoire de Barack OBAMA

Dans la victoire d’OBAMA, il y a un détail qui semble avoir échappé à bien des observateurs : celui-ci, bien qu’appartenant à la communauté noire, n’est pas un descendant des esclaves Africains-Américains. En effet, il n’a pas eu à porter  comme ceux-là, le poids écrasant de l’héritage esclavagiste, avec son cortège de discriminations, d’injustices, d’humiliations, de frustrations, d’aliénation et de révoltes plus ou moins contenues. Dans les conditions actuelles, un candidat noir, descendant d’esclaves, aurait pu être rapidement disqualifié par des gaffes, des prises de positions outrancières, des propos vulgaires ou par l’inconsistance des propositions. C’est ainsi que le Révérend Jessie Jackson par exemple, militant chevronné des droits civiques, n’a jamais réussi à atteindre le stade de la convention désignant le candidat d’un parti. Nous n’insisterons jamais assez sur la nécessité d’une véritable émancipation culturelle, si nous voulons réussir notre lutte pour la renaissance de l’Afrique et sortir du sous-développement, de la misère, de l’aliénation et de l’humiliation.   

Ceci dit, nous ne pouvons que déplorer le spectacle pitoyable de ces populations africaines qui, dans leur misère et leur désespoir, ayant perdu confiance en leur capacité de s’en sortir par elles-mêmes, veulent à tout prix s’accrocher à une nouvelle icône, pourvu que celle-ci ne soit pas africaine. C’est ainsi que Barack OBAMA est devenu pour les Africains l’incarnation d’une nouvelle espérance. Pour les diasporas noires, OBAMA est devenu le symbole d’une dignité retrouvée. Le phénomène hélas n’est pas nouveau. Notre jeunesse aime s’identifier à toutes sortes de célébrités dans le monde, mais surtout pas à des Africains: Ernesto Che Guevara, Fidel Castro, Lénine, Mao-Tse-Toung, Saddam Hussein, Bill Clinton, Osama Ben Laden, et on en passe. Et pourtant, notre continent a produit dans les temps modernes, de dignes enfants, de vrais héros qui ont courageusement lutté pour son émancipation et pour son progrès : Kwame Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobe, Félix Moumié, Mehdi Ben Barka, Amilcar Cabral, Eduardo Mondlane, Herbert Chitepo, Nelson Mandela, Oliver Tambo, Thomas Sankara, Julius Nyerere, et bien d’autres. La lutte pour rétablir l’Afrique dans sa dignité, ne peut se limiter aux mots et aux slogans. Enfants, nous avions crié à tue-tête l’injure d’en dessous la ceinture «De Gaulle baa wuee», en signe d’émancipation, pensions-nous. Cinquante après, nous voyons bien que seule l’édification d’une Afrique débarrassée de la misère et du sous-développement, peut lui rendre son honneur, sa dignité et sa place dans le monde.

Le patronyme « Obama » et l’unité culturelle de l’Afrique : remember Cheikh Anta Diop

CHEIKH_ANTA_DIOPUn autre fait culturel très important est passé presque inaperçu, à propos d’Obama : ce nom se retrouve partout au Soudan, en Ouganda, en Tanzanie, en République Démocratique. du Congo, au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Gabon, au  Cameroun, etc. Au Kenya, Obama est considéré comme appartenant à « l’ethnie » Luo. Mais au Cameroun où ses « frères » sont très nombreux, il serait plutôt un « Bulu ». Au Gabon, ce ne peut être qu’un « Fang ». Dans tout le Bassin du Congo, il serait simplement un « Beti ». Pour d’autres, on parlerait sans autre précision de « Bantu ». Nous voyons là une confirmation presque parfaite des découvertes de Cheikh Anta Diop sur la communauté d’origine des peuples négro-africains et le peuplement de l’Afrique noire à partir des grandes migrations venant de la vallée du Nil, après la destruction de l’Egypte pharaonique par les grandes invasions venant de

la Péninsule

arabique, de l’Europe et de l’Asie mineure. Les mêmes constats peuvent être faits pour toutes les autres régions et peuples de l’Afrique noire : Afrique Australe, Soudan occidental, etc. Malgré les affirmations fantaisistes des « chercheurs » et autres «ethnologues africanistes», l’unité culturelle de l’Afrique est une réalité qui crève les yeux. C’est le plus précieux héritage permettant aux Africains de faire renaître notre continent de ses ruines.

Que pouvons nous attendre du nouveau Président des Etats-Unis d’Amérique ?

L’Afrique, berceau de l’humanité, siège de la plus ancienne civilisation attestée, a été gouvernée par des pharaonsnarmer01_2 nègres jusqu’en 700 avant Jésus Christ. Du Fari Narmer, unificateur de l’Empire égyptien, 4000 ans avant l’ère chrétienne, aux derniers Pharaons Piankhi, Shabaka et Taharqa, l’Egypte négro-africaine a été pendant longtemps, le pays le plus puissant et le plus avancé du monde. De ce fait, on peut dire que le Noir OBAMA, dirigeant un pays comme les Etats-Unis d’Amérique, n’est pas une nouveauté ou un accident dans l’histoire universelle. Malgré le poids des humiliations que nous subissons aujourd’hui du fait de notre incapacité temporaire à relever nos pays de leurs ruines, nous ne doutons pas un seul instant de la capacité d’un nègre à gouverner l’Etat le plus riche et le plus puissant du monde. Il est donc de la première importance que Barack OBAMA et son équipe réussissent leur pari de sortir l’Amérique de la crise actuelle. Mais les Africains doivent savoir que Barack OBAMA l’Américain, si attaché soit-il à ses racines africaines, ne peut pas sauver l’Afrique. Tout au plus peut-il promouvoir une politique américaine, la plus favorable possible aux peuples africains.

Sur un plan général, nous espérons qu’il va mettre fin à la « politique de la canonnière » qui a caractérisé toute la période de George W. Bush. Pour celui-ci, tous les problèmes de ce monde ne peuvent être résolus que par l’emploi exclusif de la force. La lutte contre le terrorisme est certes importante pour garantir la paix et la sécurité des peuples, mais la méthode doit nécessairement changer, si on ne veut pas plutôt renforcer les terroristes. Le moyen le plus efficace pour éradiquer la violence extrémiste, produit du sous-développement, de la misère, de l’humiliation et de l’obscurantisme, est le progrès économique, social et culturel des peuples.

Le Président OBAMA devra privilégier la concertation et la solidarité internationale. Pour commencer, il devrait ouvrir les négociations pour faire adhérer son pays, un des plus gros pollueurs du monde, au protocole de Kyoto, afin de lutter contre le réchauffement climatique qui menace le devenir de l’espèce humaine. Il sera aussi important qu’il amène progressivement les agriculteurs américains à se soumettre aux mêmes règles que tous leurs confrères du monde, en renonçant aux subventions agricoles massives qui tuent l’agriculture des pays pauvres.

Pour l’Afrique, le nouveau président doit réorienter la politique de son pays en abandonnant le postulat égoïste  du « tout pour le pétrole ». C’est cette option chère aux lobbies pétroliers texans auxquels appartient la famille Bush, qui a amené l’Oncle Sam à concentrer toute son attention sur l’Afrique du Nord, le Golfe de Guinée et en général, sur les seuls pays africains producteurs de pétrole, au détriment du reste du continent. Il doit renoncer purement et simplement au projet d’installation de bases militaires en Afrique. Nous militons depuis longtemps pour la fermeture de toutes les bases militaires étrangères en Afrique, car celles-ci n’apportent pas le développement et la stabilité, mais plutôt l’insécurité et la dépendance. L’aide la plus conséquente et la plus utile que l’Amérique pourrait nous fournir, serait celle consacrée à l’éducation et à la diffusion des sciences et des techniques, son point fort. Bien entendu, il ne faudra pas nous demander de choisir comme l’ont fait les Rwandais, entre le Français, l’Anglais ou le Portugais, car comme le disait le Président Nkrumah, «nous sommes des Africains ; mais le fait que nous parlons Anglais ou Français ou Portugais, ne fait pas de nous des Anglais, des Français ou des Portugais.»

Pour la Guinée particulièrement, nous attendons de la nouvelle administration qu’elle précise ses vues sur le blocage de la situation actuelle par un régime anti-démocratique et rétrograde qui multiplie les manœuvres pour confisquer le pouvoir, en reportant indéfiniment la tenue d’élections libres, honnêtes et équitables que le peuple attend impatiemment. La conjoncture régionale en Afrique de l’Ouest est tout à fait favorable à une révision de la politique des Etats-Unis à l’égard du pouvoir du Général Lansana Conté qui a été son allié précieux, lors de la guerre contre le seigneur de guerre libérien, Charles Taylor.

Sur un autre plan, nous souhaitons que le nouveau pouvoir à Washington, dans un esprit humanitaire, règle enfin le problème de ces centaines de milliers d’Africains vivant aux Etats-Unis en situation illégale, depuis parfois plus de vingt ans! A défaut de régulariser la situation de tous les concernés, un plan pourrait être mis en place pour aider ceux qui le souhaitent à se former, à s’équiper et à retourner dans leur pays d’origine afin de contribuer au renouveau économique de l’Afrique.

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